réductionment historique des critères de crédits au premier trimestre
Les banques de la zone euro ont durci leurs critères d’octroi de prêts à l’économie au premier trimestre au rythme le plus élevé depuis la crise de la dette souveraine en 2011, a indiqué mardi la Banque centrale européenne.
De janvier mars, les critères d’approbation des prêts et lignes de crédit aux entreprises ont encore t susceptibles d’être resserrés en net, selon un rapport trimestriel qui tombe deux jours avant la prochaine réunion de politique montaire fixant le cap sur les taux d’intrt.
L’ensemble de ces données – sans préjuger de l’inflation en zone euro en avril, publié ce mardi par Eurostat – pourrait inciter l’institut montaire à limiter la prochaine hausse des taux débattue jeudi. Les économistes parient sur une hausse de 0,25 point de pourcentage, après 0,5 point en mars.
Les banques ont également fait état d’une forte baisse nette de la demande de prêts ou de tirages de lignes de crédit des entreprises au premier trimestre et ce dans une proportion la plus forte depuis la crise financière mondiale.
Les critères de prêts au logement consentis aux ménages ont également t fortement resserrés en net, et dans une moindre mesure ceux du crédit la consommation.
Ce durcissement intervient après un resserrement déjà observé aux trimestres précédents et confirme que la politique de hausse des taux d’intérêt et de diminution des injections de liquidités de la BCE pour combattre l’inflation produit ses effets.
La BCE ne réinvestit que partiellement les obligations son bilan parvenant chance et met fin pas pas aux prêts gants et cibls aux banques (TLTRO). Cela a un effet négatif sur les conditions de financement et les positions de liquidité des établissements, les avenants resserrant les conditions de crédit.
En mars, la croissance des crédits allous au secteur privé – entreprises et ménages – a par ailleurs continue ralentie, 3,8% en donne ajustes de certaines opérations financières, selon une enquête mensuelle distincte de la BCE.
La BCE a relevé son taux de 3,50 points de pourcentage depuis juillet de l’année dernière dans le cadre d’une campagne sans précédent de réduction montaire visant à maîtriser la flambée des prix de la consommation.
Au deuxième trimestre, les banques de la zone s’attendent à un nouveau durcissement des conditions et de la demande de crédit dans une ampleur plus modre sauf en ce qui concerne les prêts au logement.
