peu importe le calendrier, les opposants la réforme ne changeront pas d’avis

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a manifesté ce vendredi que ceux qui s’opposent à la réforme des retraites « ne changeront pas d’avis », quel que soit le calendrier choisi finalement pour la faire adopter. Il a aussi été précisé que le choix de la méthode serait annoncé « dans quelques jours ».

Ceux qui aujourd’hui vous disent qu’ils sont opposés au fait de travailler plus longtemps, factuellement, préfèrent qu’on augmente les impôts ou qu’on augmente la dette. Ce n’est pas notre choix. La question c’est est-ce qu’on est capable de les convaincre, dans un mois ou dans trois mois ou dans six mois?, un interrogatoire d’Olivier Vran au micro de RTL.

Amendement au budget de la sécurité sociale ds l’automne ou texte ad hoc début 2023, ceux qui préfèrent augmenter les impôts, augmenter la dette ne changeront pas d’avis, il faut bien se le dire, dans les prochains mois, at-il complet.

Une décision dans quelques jours

Le président Emmanuel Macron, qui a rappelé jeudi que la réforme était nécessaire tout en réclamant qu’elle se fasse de la manière la plus apaise possible, doit djeuner vendredi avec la première ministre lisabeth Borne pour discuter notamment de ce sujet selon Olivier Vran.

Retraites : Macron ne veut pas préempter le contenu de la réforme

Après avoir reçu la plupart des groupes parlementaires ces deux derniers jours, lisabeth Borne sera amene prendre une décision qu’elle explique dans quelques joursprécise le porte-parole.

Au del, il a défendu le principe d’une mesure de recul de l’âge légal de départ de la retraite. La grosse différence avec tous nos partenaires et tous nos voisins, et d’ailleurs avec la plupart des pays révélés, c’est cet ge de départ la retraite, c’est cette durée de travail, at-il expliqué.

On est en train de parler de rééquilibrer progressivement les choses (…) parce que pour nous, c’est un dogme, un socle, et on ne reviendra pas dessus: on n’augmentera pas les impôtson veut les baisser et on ne ne veut pas augmenter davantage la dettesinon c’est nos enfants qui la paieront.