les 15 20 heures d’activité ne seront pas dans la loi mais un objectif individualis
Les 15 20 heures d’activités obligatoires d’insertion par semaine pour les bénéficiaires du RSA ne seront pas inscrites dans le projet de loi rformant le dispositif, mais seront un objectif adapté à chaque personne, a précisé le ministre du Travail Olivier Dussopt mardi.
Une allocataire qui a repris un mi-temps, on ne va pas lui demander de faire en plus 20 heures d’insertion (…). Une allocataire handicapée qui passe du temps diagnostiquer ses problèmes de santé pour savoir quels postes elle peut occuper, c’est du retour l’emploi, a rentre dans les 15 20 heures, at-il cite en exemple lors d’une conférence de presse .
Ces activités, qui ne seront ni du travail gratuit, ni du bnvolat obligatoire, seront définies dans le contrat d’engagements réciproques entre l’allocataire et son conseiller, un contrat qui existe depuis la création du RMI en 1988, at-il soulign.
Mais, sur 1.950millions de bénéficiaires du RSA, 350.000 n’ont aucun suivi ni social, ni socio-professionnel, at-il insiste. Et sept ans après leur première inscription, 42% des bénéficiaires du RSA sont y toujours, c’est un chèque collectif.
Ce qui pêche, c’est l’accompagnement. On n’est pas quitté de notre devoir de solidarité quand on a vers 607euros quelqu’un, at-il jug.
La réforme du RSA, qui a commenc tre exprimente dans 18 départements, fait partie du projet de loi France Travail qui sera présentée en juin en Conseil des ministres et organise le service public de l’emploi.
Pour renforcer cet accompagnement, il y aura des moyens supplémentaires, a assuré Olivier Dussopt, rappelant que le haut commissaire l’Emploi Thibaut Guilluy avait chiffr entre 2 et 2,5milliards d’euros en cumul jusqu’en 2027 la réforme France Travail.
Mais cela passera aussi par des redploiements de postes de Ple emploi, dont les effectifs sont passés de 47.000 51.000 quivalents temps plein (ETP) de 2017 2022 alors que le taux de chmage est maintenant inférieur à son niveau d’avant crise, at-il rappel .
Le projet de loi réformant aussi le système de sanctions pour les allocataires qui ne respectent pas leurs obligations. Aujourd’hui, il y a une radiation pure et simple, plusieurs dizaines de milliers de personnes par an. Ce que nous voulons créer (avant cette radiation : ndlr), c’est une suspension qui sera toujours décidée par le président du conseil départemental. Elle pourra durer un jour, une semaine… L’avantage, c’est rapide mettre en œuvre et rapidement réversible.
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