de la croissance, mais les marges ne suivent pas
Émanant notamment d’acteurs comme Netflix, une forte demande soutient structurellement le studio d’animation français. Mais elle pourrait devenir moins rentable.
Pour le groupe français, dont Oggy et les cafards est un titre phare, l’exercice 2022 s’est terminé sur un volume d’affaires (ce qu’il appelle le «total des produits d’exploitation» consolidé, et comprend aussi des subventions) en hausse de 16,1% à 46,7 millions d’euros. Soit «un nouveau record».
En ne retenant que l’activité issue des nouvelles productions hors subventions (+ 22,8% à 25 millions) et les ventes générées par le catalogue (+ 75,6% à 11,3 millions d’euros, un autre record), le volume d’affaires d’environ 36,3 millions d’euros progresse de 35,5%, souligne le PDG Marc du Pontavice.
Malgré la croissance, une rentabilité en berne
Mais les résultats n’ont pas suivi: le résultat opérationnel publié a dégringolé des trois quarts à 2,2 millions, soit une marge revenant de 24,4 à 5,9%. En cause: essentiellement une dépréciation du catalogue de 7,9 millions d’euros bruts. Si trois séries (Oggy et les cafards, Zig et Sharko et Chicky) concentrant 72% des ventes se portent bien, d’autres séries ont été moins demandées: après une première…