Bourse : Wall Street poursuit son repli et « digère les gains » réalisés depuis juin

(Photo : 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York poursuivait son repli jeudi, les investisseurs continuant de digérer les gains réalisés depuis mi-juin, dans une période incertaine pour l’économie.
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Les indices boursiers à 14:00
À Toronto, le S&P/TSX récoltait 88,82 points (+0,44%) à 20 270,26 points.
À New York, le S&P 500 récoltait 2,52 points (+0,06%) à 4 276,56 points.
Le Nasdaq récoltait 25,39 points (+0,20%) à 12 963,51 points.
Le DOW cédait 92,25 points (-0,27%) à 33 888,07 points.
Le huard descendait de 0,0021 $ US (-0,2758%) à 0,7725 $ US.
Le pétrole montait de 3,20 $ US (+3,63%) à 91,31 $ US.
L’or retirait de 4,70 $ US (-0,26%) à 1 772,00 $ US.
Le bitcoins diminuait de 133,63 $ US (-0,57%) à 23 304,94 $ US.
Le contexte
Après une série de hausses, Wall Street a repris son souffle mercredi et poursuivait son réplique jeudi en début de séance, sur une place à l’animation limitée par la période estivale.
« Le marché a beaucoup avancé » depuis mi-juin, a rappelé Adam Sarhan, de 50 Park Investments. « Ce qui se produit est donc parfaitement normal et sain. Il a besoin de digérer.»
«On est en août, on arrive sur la fin de la saison des résultats et on n’attend pas beaucoup de données macroéconomiques dans les deux semaines à venir», a décidé le gérant.
À l’étape d’autres indicateurs macroéconomiques cette semaine, telles que les ventes de détail ou encore la production industrielle, une nouvelle série de chiffres publiée jeudi a dépeint une économie américaine vigoureuse, qui fait mieux que résister à la morosité ambiante.
Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage se sont ainsi inscrites susceptibles en deçà des attentes, et l’indice d’activité industrielle de la région de Philadelphie (nord-est) est ressorti positif en août alors que les économistes anticipaient un troisième mois négatif d’ affilié.
Les opérateurs n’ont pas relevé qu’environ un tiers des dirigeants sondés lors de cette enquête ont interrogé une contraction de l’activité d’ici six mois.
Mercredi, la place new-yorkaise avait peu réagi à la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed), pourtant très attendu, qui n’a pas tranché le débat sur un possible recalibrage de la politique monétaire dans les mois à venir.
«On aurait pu avoir une très mauvaise journée hier, mais finalement, la baisse a été réduite, ce qui montre une forte résilience», selon Adam Sarhan. “Les partisans de la hausse (bulls) sont aux commandes.”
Après avoir bondi mercredi, les taux obligatoires se détendaient. Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans ressortait à 2,85%, contre 2,89% la veille.
Parmi les quelques valeurs parvenant à surnager jeudi, les pétrolières, soutenues par le rebond des cours de l’or noir. ExxonMobil (XOM) (+2,19%), ConocoPhillips (COP) (+1,97%) et Marathon Petroleum (MPC) (+1,71%) étaient aux avant-postes.
Le secteur des infrastructures et composants informatiques était aussi préservé, notamment grâce à Cisco (CSCO) (+6,67% à 49,76 $US), spécialiste des réseaux, de l’informatique à distance (cloud) et de la cybersécurité, qui avançait après la publication, mercredi après Bourse, de résultats supérieurs aux attentes.
Autre catalyseur, le spécialiste américain des semi-conducteurs Vitesse de loup (WOLF) (+23,85% à 106,07 $US), dont les résultats ont dépassé les acheteurs.
Parmi les quelques valeurs sélectionnées par les investisseurs, figurait également Tapisserie (TPR) (+0,16% à 37,17 $US), le holding qui regroupe les marques de prêt-à-porter Coach, Kate Spade et Stuart Weitzman, dont le bénéfice trimestriel est ressorti très légèrement au-dessus des escrocs.
Le groupe cosmétique Estée Lauder (EL) (+1,73% à 281,32 $US) capitalisait sur les résultats supérieurs aux attentes, qui l’emportaient, aux yeux de Wall Street, sur ses escroqueries jugées décevantes pour l’ensemble de son exercice.
La chaîne des grands magasins Kohl (KSS) était, elle, punie (-5,68% à 32,02 $US), après avoir amputé ses escrocs de chiffre d’affaires (désormais attendu en baisse) et de marges sur l’ensemble de son exercice 2022 (qui s’ achève fin janvier).